Création d'entreprise : ce qu'il faut savoir avant de s'associer
Aujourd'hui, de nombreux entrepreneurs se lancent dans la création d'entreprise en duo, ou en trio .... Mais le plus difficile est de trouver les bons partenaires et ce n’est pas toujours évident.
Pour prévenir des risques potentiels de la mésentente entre associés, il est vivement recommander de poser les bonnes questions avant de franchir le pas !
5 conseils pour réussir son association
1. Choisir des associés aux profils complémentaires
Tout d’abord, il faut choisir des associés aux profils complémentaires aussi bien dans les compétences et les ressources et partageant une vision de l’entrepreneuriat à terme relativement « identique ».
C’est essentiel parce que des associés avec des compétences différentes et complémentaires assureront le maintien de l'entreprise, sachant que les partenaires financiers et les investisseurs, y seront très sensibles. Il est également important d’assurer une confiance mutuelle, parfois même un socle commun, pour qu'une association pérennise dans le temps.
2. Répartir les rôles et les tâches de chacun
De plus, il faut veiller à bien répartir les rôles et répartir les tâches au moment de s’associer, par oral et par écrit.
3. Définir la répartition des parts de capital
Dès le début, il est primordial de bien répartir les parts de capital car elles déterminent le pourcentage de dividendes et la valeur de l'entreprise en cas de revente. A souligner qu’il est conseillé que ce partage de capital ne soit pas réparti à 50/50 car si des difficultés ou des problèmes surgissent, elles seront plus difficiles à gérer. Ce conseil peut donner lieu à négociations, et l’intervention d’un comptable ou d’un avocat dans le cas où les associés sont en désaccords.
3. Définir une forme juridique adaptée
Ensuite il faut choisir une forme juridique adaptée selon son besoin entrepreneurial. C’est ici, que cela se complique puisqu’il existe des choix multiples « SARL, SAS, SA... » car ça doit être la forme juridique la mieux adaptée, à la situation, et à l’avenir de l’entreprise.
4. Anticiper les sources de conflits et prévoir des issues
Et dans l’éventualité de conflits, il est favorable de les anticiper, d’anticiper leurs sources et prévoir des issues puisque le travail à plusieurs à tendance à être sources justement de ces dit « conflits ». Mais l’anticipation surtout permet de conserver une certaine neutralité donc il est important de prévoir des clauses statutaires ou extra-statutaires afin de mettre un terme aux « conflits » dans des conditions optimales (clause du shot gun, par exemple).
5. Mettre en place un pacte d’associés
Dans le même esprit, la relation avec la mise en place d’un pacte d'associés est optimiser. Ce document confidentiel, rédigé par un avocat, complète les statuts de l'entreprise. Il sert à décrire les conditions d'entrée, de vie et de sortie des associés, de manière à ce que leurs droits soient garantie ou alors à en créer de nouveaux.
Donc il est plus facile de maintenir son entreprise lorsque l’on n’est pas seul que ce soit d’un point de vue financier qu’organisationnel mais il y a donc une vraie tendance à l'association, mais celle-ci rencontre des difficultés comme une mésentente sur le long terme, un associé qui n’aspire pas forcément à l’unique vie que celle d’être entrepreneur, un désaccord sur le mode stratégique à adopter qu’il faut anticiper à l’aide de ces conseils cités précédemment.